Il existe trois types de feu selon leur position par rapport au sol.
1. FEUX SUR LE SOLa.
Directement au contact du sol.Les plus primitifs de tous, ils autorisent de multiples possibilités d’aménagement.
En haut feu délimité par un cercle de pierres.
En bas feu en étoile.
Feu conique.
Ces feux bien qu'on puisse y faire la cuisine servent essentiellement au chauffage et à l'éclairage.
Pour la cuisine on préférera les feux en couloir.
Figure du bas, on peut se servir de grandes pierres plates, de tôle ou de grille.
b.
Isolés du sol.[justifier]Sur les terrains boueux, humides par infiltration (marécage, tourbières), détrempés par la pluie et les eaux de ruissellement ou enneigés, il est recommandé de les établir sur un plancher de rondin ou un dallage de pierres : attention à celles qui éclatent à la chaleur.[/justifier]
Sur plate-forme.
Avec des demi bûches.
Avec des pierres.
Attention ! Certaines éclatent à la chaleur.Sur brancard.
Technique employée sur la neige par Norvégiens, Suédois et Finlandais.
2. FEUX ENTERRÉS[justifier]Appelés aussi, et souvent à tort, feux polynésiens, ils offrent de nombreuses variantes (en tranchées, en étoile, fosse à méchoui, etc). Toutefois, ils ne sont possibles que si le sous-sol est vraiment très sec pour les mêmes raisons que le (
b) ci-dessus. Leur évolution nous a donné les fours.[/justifier]
Feux en tranchées.Feu en « pipe »[justifier]En bas, on peut placer le récipient sur des pierres ou des piquets. La première solution est la plus efficace, on bénéficie d'une chaleur enveloppante sur presque toute la hauteur de l'ustensile de cuisine.[/justifier]
Vue en coupe du feu en pipe.
3. FEUX SURÉLEVÉS OU SUR TABLESCes feux on l'avantage de ne pas toujours être obligé de s'accroupir ou s'agenouiller pour cuisiner. Les fougons sont les plus simples : ils sont constitués de caissons qu'on emplit de matériaux tout-venant.
Quand le bois de gros diamètre est rare, la technique du « gabion » est excellente.
[justifier]Par définition et par leur construction, ils sont isolés du sol. De plus, lorsque la table est suffisamment haute, on peut y cuisiner debout ou assis. Les cuisinières modernes en sont les dérivés.[/justifier]
Les modèles de tables varient à l’infini, selon les matériaux disponibles sur place.
Pour les tables à feu et les fours voir :
La cuisine de plein-air.
FEUX À RÉFLECTEURS[justifier]Les feux ouverts perdent 70 % de leur chaleur, il en découle une surconsommation de combustible. On y remédie assez bien par l’emploi de feux enterrés (polynésiens, tranchées, fosses) ou de fours, les premiers sont liés à l’humidité du sol, le second est rare dans les bagages et souvent le temps manque pour le construire. Dans la plupart des cas, vous devrez vous contenter d’un feu plus primitif, vous résoudrez en partie ce manque de performance par la construction d’un ou de plusieurs réflecteurs. S’ils ne récupèrent pas la totalité de la chaleur, il la diffusent dans une direction déterminée par leur orientation, et autorisent de nouveaux modes de cuissons ; mais aussi, de chauffer de petits espaces, tels qu’abris de bivouac ou tentes.[/justifier]
En haut, feu en dolmen avec réflecteur en pierre.
En bas, réflecteur en bois, Il est préférable d'en employer du vert.
Chauffage d'espaces et d'abris.
[justifier]Outre le réflecteur construit, on se sert de ce que la nature offre : vieux, tronc, paroi rocheuse, talus, etc. Toutefois ne jamais utiliser un arbre vivant à cet effet. Si le feu est trop près, il fera bouillir la sève, c'est un moyen infaillible de le tuer. Il y a également le risque d'enflammer les branches basses.[/justifier]
Chauffage d'abris.
[justifier]En bas, manière d'agencer les couchettes. La vue de gauche montre la plus efficace car elle permet de s'asseoir sans passer la tête à travers le toit.
L'hiver ne jamais faire de feu sous un arbre dont les branches sont trop basses. La chaleur y fera fondre la neige qui les couvre et s'effondrera sur le feu qui fut si difficile à allumer.[/justifier]
À suivre…